HISTORIQUE
Le territoire communal pourrait être occupé depuis l'époque gallo-romaine comme en témoigne une "marmite romaine" remployée dans l'église paroissiale comme bénitier.
Eglise paroissiale Saint-Pierre, bénitier en cuivre : réemploi d'une "marmite romaine".
Au Moyen Age, la paroisse est mentionnée pour la première fois en 1125 sous le toponyme de Hargentviler. Son nom actuel n'apparaît qu'en 1516, dans le cartulaire de l'abbaye de Thiron. Relevant de la châtellenie de Nogent, elle est léguée en 1775 par la comtesse d'Aubépine, dame de Nogent, au seigneur de Beaumont, Philippe Guéau de Réverseaux.
Au 18e siècle, Argenvilliers compte trois seigneuries : celle de La Cognardière (ayant fait partie du legs de la comtesse), celle d'Oursières et celle de La Panse. Ancien fief de la châtellenie de Montdoucet, ce dernier lieu-dit n'existe plus aujourd'hui, 1il ne resterait qu'une motte féodale (non vue lors de l'étude) attestant de la présence d'un château. Sur le plan religieux, la paroisse d'Argenvilliers dépend du diocèse de Chartres (archidiaconé de Chartres, doyenné du Perche).
DESCRIPTION
Localisée dans la partie sud du Parc naturel régional du Perche, la commune d'Argenvilliers (canton de Nogent-le-Rotrou, communauté de communes du Perche), à caractère rural, s'étend sur une superficie de 1835 hectares et compte, au recensement de 2009, 371 habitants. Elle se situe sur un plateau très vallonné dont le sous-sol est essentiellement composé d'argile à silex. Ce plateau, qui culmine à 283 mètres d'altitude (il se trouve à quelques mètres du point culminant d'Eure-et-Loir : 285 mètres à Vichères), est entaillé par de nombreux cours d'eau dont les principaux sont les ruisseaux de la Panse (limite sud-est de la commune) et la rivière de la Berthe (partie ouest). Quelques pâturages et de vastes champs de céréales couvrent la quasi-totalité du territoire communal, à l'exception du sud et de l'est de la commune occupés par des bois. La commune comprend une cinquantaine de lieux-dits répartis sur tout son territoire. Parmi les 126 bâtiments recensés par l'INSEE, 89 sont construits avant 1948 et 37 entre 1949 et 1999.
Plusieurs fermes (La Bachelotière, Oursières, Le Souillard), le château d'Oursières, le moulin Guillaume, une maison de maître dans le bourg, l'église paroissiale Saint-Pierre, le presbytère, la mairie-école et l'école de filles demeurent des sites patrimoniaux importants à l'échelle communale.